PRODART est un bureau d’ingénierie culturelle qui accompagne des projets artistiques ambitieux, sans faire l’impasse sur ses convictions. Être au plus proche des porteur.euse.s et mettre en place des solutions concrètes et à l’échelle de chaque projet, telle est la volonté de PRODART !

Pour une efficience optimale des enjeux, il est nécessaire de les intégrer dès la genèse d’une idée.
Penser le projet dans son ensemble, identifier les points sur lesquels il est possible d’influer significativement, telle est la volonté de PRODART pour tenter de rendre chaque projet plus viable, social et durable.
Cela passe par une veille constante sur le secteur, l’innovation, l’imagination, bien évidemment l’expérience, mais aussi l’ouverture aux autres et à ce que chacun.e peut apporter au projet. C’est finalement du bon sens !

Concrètement, cela se traduit par :

• Dès sa conception, penser à l’avenir du projet une fois sa temporalité initiale terminée (le devenir des œuvres, des matériaux, des éléments de scénographie, etc.).
• Réfléchir la souplesse du projet afin qu’il puisse intégrer un maximum d’éléments en réemploi (scénographie, matériaux, dispositifs techniques, etc.) dans sa conception en fonction des opportunités qui se présentent au fur et à mesure sans que cela n’affecte son propos artistique.
• Augmenter les temporalités quand cela est possible pour réduire au maximum les moyens de transports les plus polluants et privilégier des transports alternatifs avec des délais plus longs mais dont le bilan carbone est moindre. Favoriser au maximum les groupages, voire réfléchir à des alternatives sur place pour éviter un transport trop polluant.
• Intégrer la durée d’exploitation pour réduire au maximum l’impact environnemental du projet pendant cette période : éclairage LED, provenance de l’énergie et des fluides, résistance des matériaux qui seront utilisés, solutions mises en place pour des œuvres/installations très consommatrices d’une ressource spécifique pour leur fonctionnement (électricité, eau, etc.).
• Anticiper autant que faire se peut le montage pour permettre la réflexion et les recherches sur des matériaux et solutions plus durables (matériaux de récupération, éléments de réemploi, consommables écologiques, ..) en fonction des contraintes du projet.
• A l’instar du montage, anticiper le démontage pour rechercher les circuits qui pourraient être intéressés pour la récupération et le réemploi des matériaux/éléments, prévoir des méthodes de démontage permettant de préserver au maximum les matériaux et éléments ; pour ce qui ne peut être récupéré, rechercher et mobiliser des circuits permettant un meilleur traitement et une meilleure valorisation des déchets.
• Être attentif.ve au bien-être physique et moral ainsi qu’à la sécurité des équipes travaillant sur le projet (cadences raisonnables, outils et EPI adaptés, sensibilisation aux VHSS, etc.).
• Privilégier le circuit-court dans l’achat des matériaux en travaillant avec des fournisseur.euse.s locaux.ales dans la mesure du possible, favorisant aussi de fait l’économie locale. De même pour les équipes techniques et prestataires.
• Penser la médiation de l’œuvre et l’expérience du public en mettant en place des discussions avec les artistes afin de produire des contenus et des dispositifs de médiation adaptés au plus grand nombre et de quoi enrichir le discours des médiateur.rice.s.
• En filigrane de tout cela, la sensibilisation des équipes à chacune des étapes du projet pour qu’elles soient réceptives et actrices des enjeux défendus et adoptent les bons gestes.

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